samedi 14 novembre 2015

Uchronie française - "J'ai changé"


Après Tonton, l'esthète cultivé aux manières sournoises, Flamby défouraille à tous crins. Il a préféré s'adresser au "Congrès" plutôt qu'au peuple inculte dont il a sans doute quelques raisons de se méfier.
Notre petit homme rondelet, affable comme pas deux, cajoleur à ses heures, cachait en lui le Tonton Flingueur dont rêvaient les Français depuis le Général. Méfiez-vous! Il est toujours à l'opposé d'où on l'attends. Promet d'négocier, entérine aussi sec! Désigne son ennemi, en fait ses intimes! Dénonce les combines, mais copine avec les mêmes... A côté de lui, Marine passe pour une gonzesse! Et Sarko pour une honnête tafiole!


Attifé d'un Lucky Luke qui éradique plus vite qu'il ne pense, Flamby se rêve soudain en Rambo. Faut pas l'chauffer Flamby la Terreur. Aux quat' coins d'Racca qu'on va les r'trouver les bougnouls, éparpillés par petits bouts, façon puzzle. "Moi, quand on m'en fait trop j'sanctionne plus : j'dynamite, j'disperse, j'ventile" qu'y disait aut'fois. Maintenant "J'éradique, j'anihile, j'détruis, j'massacre, faut pas m'chauffer moi Président". Grâce à eux deux, le djihadiste est une race en chemin d'extinction, le terroriste est terrorisé, bientôt y s'ront rayés d'la carte, y s'ront plus sur la légende! Ah bon?

84% d'entre nous acceptent sans broncher des lois d'"exception", des discours archaïques. Combien étaient-ils en 1940? La majorité a souvent tort. Elle est constituée par les mensonges mille fois répétés. Plus c'est gros, mieux ça passe.

L'histoire se renouvelle; différemment. L'ennemi d'autrefois, avec sa croix gammée et son idéologie caricaturale, a pris la forme du costume-cravate de Monsieur Toulemonde, et désigne à notre vindicte quelques dangereux barbus fanatisés. Commencez donc par vérifier ce qu'est Racca, bombardée par nos chers et méritants soldats. Une ville de deux-cent vingt-mille habitants. Tous barbus? Tous fanatisés? J'exagère? Ne voyez-vous pas la suite? L'astuce n'est-elle pas assez grossière à vos yeux?

Eh bien tant pis, j'aurai essayé... Résignés, j'vous dis...

Nafissatou.
J'ai changé
Mesdames, Messieurs, Mes Chers Compatriotes, Mes Chers Amis,

La France a perdu vendredi soir, à Paris et près du Stade de France, cent ving neuf de ses valeureux compatriotes lors d'attentats d'une violence inouïe, qui ont également affecté durablement nombre d'entre nous.

Au lendemain des meurtrissures qui ont touché nos soeurs et nos frères tués ou blessés par une folie guerrière et préméditée, mes larmes pleurent leur mémoire et leur douleur.
Au lendemain de l'attaque sauvage de ces victimes innocentes, enfants, femmes, hommes de toutes nationalités, couleurs et croyances, mon âme déchirée pleure leur mémoire et leur douleur.
Au lendemain de cet épisode tragique de notre histoire collective où des êtres d'amours, de sensibilité et de passions, sont tombés foudroyés par l'abjecte barbarie de l'obscurantisme et de la haine, mon coeur blessé pleure leur mémoire et leur douleur.

Et je sais que tous, ensemble, nous pleurons leur mémoire et leur douleur, et que tous, ensemble, nous plaignons et chérissons leurs familles, leurs amis, leurs collègues, leurs camarades et leurs proches, dont nous accueillons et partageons la peine, et la faisons nôtre.

Comment rendre tolérable l'insupportable? Comment accompagner cette indicible peine? Comment consoler la terrible souffrance et la désolation? Rapprochons-nous, fraternisons, serrons-nous les uns contre les autres pour prendre notre part du chagrin et l'affronter ensemble. Unissons-nous, rassemblons-nous, associons nos forces pour renvoyer nos bourreaux à leur cruelle solitude.
Beaucoup d'entre vous, et cela est compréhensible, réclament une réaction forte et immédiate. Certains, aveuglés de colère, ont peut-être l'idée de rendre justice eux-mêmes. Cela apaiserait-il la douleur de nos soeurs et frères touchés par le destin?

Le recours à la force serait un aveu de faiblesse. Le recours à la haine consacrerait le triomphe de ces hideux meurtriers. Mes amis, mes chers compatriotes, je vous conjure de dispenser vos soins à consoler nos camarades éprouvés par l'ignominie. Je vous supplie d'employer votre générosité et votre temps à aider ceux qui souffrent et gémissent de douleur et de fureur.

Dans cette période solenelle, j’ai tenu à m’adresser devant le Peuple rassemblé pour marquer notre unité face à une telle abomination, mais aussi pour répondre des erreurs passées dont je mesure aujourd'hui la gravité.

Ces attentats ont été revendiqués par le groupe Daech qui nous combat parce que la France est engagée dans des opérations militaires hasardeuses qui ont fait chez ceux qu'ils recrutent sans mal de nombreuses victimes civiles.

Notre démocratie a combattu des adversaires bien plus redoutables, en vérité, que ces obscurs assassins. Mais ce n'est pas en répondant coup pour coup que notre République honorera ses valeurs de Liberté, d'Egalité et de Fraternité. Insensés! À quoi bon cette guerre âpre et rude, ce duel, ce talion1?

Ma proposition, urgente et capitale si l'on veut réellement protéger nos enfants, est d'avoir le courage de retirer nos soldats actuellement dépêchés sur les terrains extérieurs. Ce repliement est crucial pour assurer leur sécurité, celle des civils qu'ils bombardent inéluctablement, ainsi que celle de nos concitoyens, quels que soient leur couleur de peau, leurs opinions, leur statut social.

Je sais pouvoir compter sur le dévouement des policiers, des gendarmes, des militaires; mais je sais également que leur présence auprès de nous et de leurs familles sera incomparablement plus favorable à notre nation, dans sa recherche de paix et de justice. Je sais encore qu'aucune circonstance actuelle n’exige leur sacrifice sur l'autel de notre colère.

Que recherchent exactement les agresseurs, non seulement en France, mais aussi chez nos frères étrangers? Notre division? Notre repli frileux et sécuritaire? Le rétrécissement timoré de nos libertés? Le lâche sacrifice de nos troupes sur leur terrain de prédilection? L'abandon des valeurs dont je suis temporairement le premier dépositaire? Je n'en sais rien, mais je vous encourage à ne pas tomber dans le piège qu'ils nous tendent, à conserver votre courage pour assister vos proches, et à porter haut notre civilisation d'amour et de paix.
Cela fait maintenant quatre ans que nous combattons vainement des organisations politiques dont l'influence ne cesse de s'étendre, jusque dans nos villes et dans notre jeunesse. Et nous ne serions pas capables de comprendre que la guerre que nous menons sert l'intérêt de nos ennemis? Héritier de la philosophie des Lumières, le peuple français n'est pas dupe, et ne se résignera pas à la surenchère militaire.

Dans cette période si difficile, si lourde de sens, où nous avons ressenti l’effroi, nous garderons notre sang-froid, et nous garderons avec courage de jeter de l'huile sur le feu de la haine.

Aujourd’hui, notre pays est en deuil. Nous pleurons des innocents qui sont morts fauchés par les armes de tueurs pour certains issus de nos rangs. Nous pleurons des familles inconsolables, touchées, blessées, traumatisées par cette terrible attaque. Nos équipes médicales, psyhologiques et sociales, au moment où je parle devant vous, luttent encore pour les ramener au bonheur de la vie. Je salue l’action des services de secours et de soins qui se sont passionément mobilisés depuis vendredi. Tous nos services publics, fragilisés depuis si longtemps par nos choix budgétaires, se sont dévoués sans limite et ont fait face à l'horreur sans faiblir, pour accomplir parfaitement leurs missions.

J'ai bien conscience que nous avons échoué à assurer la sécurité de concitoyens qui nous faisaient confiance. Notre erreur vient de que nous avons cédé à la force, nous avons cédé à ceux qui réclament toujours plus d'"ordre", nous avons cédé à ceux qui désignent trop facilement nos ennemis en cachant la vérité, nous avons cédé à ceux qui exigent de rogner sur les moyens de "bien-vivre ensemble", nous avons cédé à ceux qui excluent la solidarité nécessaire aux pays pauvres, nous avons cédé, je l'avoue, à nos ambitions personnelles.
Depuis vendredi soir, je reçois des messages de solidarité de chefs d’Etat ou de gouvernements de toute la planète. Certains proposent de renforcer notre coopération et nos actions militaires. A ceux-là je réponds: "Merci, mais c'est de Paix dont je veux vous parler!"

Vous entendez certains de vos représentants politiques et médiatiques comparer ces meurtres insupportables à des "actes de guerre"; les mêmes prétendent qu'ils ont été décidés et planifiés en Syrie; qu'ils ont été organisés en Belgique, que leurs auteurs sont des Djihadistes agissant au nom de l'Etat Islamiste ou de sa branche "Daech"; que leur but est de nous empêcher, là-bas, au Moyen-Orient de lutter contre le terrorisme. Croyez-vous vraiment que nous ayons autant de certitudes, au lendemain d'un carnage que nous ne sommes pas parvenus à prévenir? Coyez-vous vraiment que les explications soient si simples, alors que le plan macabre n'a pu être déjoué par nos meilleurs spécialistes, de plus prévenus du risque que notre époque porte en elle?

Car nous faisons face en effet à une organisation, Daech, née de l'inconséquence et de l'incohérente politique internationale des pays les plus riches, dont les objectifs affichés de "défense de la démocratie" cachent mal la volonté à tout prix de maintenir leur hégémonie économique sur le monde, au service de financiers jamais rassasiés. Grâce à elle, Daech dispose d’une assise territoriale, de ressources financières et de capacités militaires. Depuis le début de l’année, des fanatiques se réclamant de Daech ont notamment frappé à Paris, au Danemark, en Tunisie, en Egypte, au Liban, au Koweït, en Arabie saoudite, en Turquie, en Libye. Ils massacrent chaque jour et oppriment des populations, comme de notre côté nous vous mentons sans vergogne. Telle est la différence entre barbarie et civilisation.

Je pourrais également vous décrire Daech comme une organisation cynique de faux religieux mais de vrais escrocs, offrant un recours aux enfants perdus par la violence de nos sociétés dominées par la finance, et dépouillées par elle de toute la spiritualité dont nous avons un besoin vital; comme l'un des refuges des plus faibles et des plus opprimés d'entre nous, citoyens du monde; comme une secte qui offre aux plus fragiles un sens à leur recherche insatisfaite d'identité et de raison d'être.

C’est la raison pour laquelle la nécessité de "détruire Daech" vous paraît si secondaire, malgré l'insistance des va-t-en guerre, toujours prompts à dénoncer l'ennemi tout en l'imitant stupidement; c'est la raison pour laquelle vous devinez que "détruire Daech" est un objectif voué à un échec certain, annoncé, contre-productif, dangereux pour le monde. Mes prédecesseurs et moi-même avons trop menti pour que vous soyez une nouvelle fois dupes de nos stratégies.

J’ai donc demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies de se réunir dans les meilleurs délais pour adopter une résolution marquant cette volonté de Paix et de soutien aux pays les plus défavorisés; lutter pour nos Libertés, c'est faire preuve de notre Fraternité; lutter pour notre Sécurité, c'est assurer également celle de tous nos soeurs et frères dans le monde; lutter pour notre bien-vivre ensemble, c'est lutter sans cesse et partout contre les inégalités, l'injustice, les discriminations, et les mensonges d'Etat.
D’ici là, la France cessera ses opérations en Syrie, et partout où la défense légitime de ses citoyens n'est pas le seul but poursuivi.

Hier soir, j’ai demandé à dix chasseurs-bombardiers français de rester à terre et de détruire leurs bombes. Demander à nos soldats de bombarder la magnifique ville de Raqqa et ses deux-cent-vingt-mille habitants eût été aussi lâche que criminel. Nos pilotes français, véritables machines de combats surentraînées, rejoignent déjà leurs familles auprès desquelles ils retrouveront bientôt le sens de la générosité, de la bienveillance, en un mot, leur Humanité. Je demande également à nos alliés américains, qui ont dépêché des troupes sur Raqqa pour la détruire, de ramener leurs soldats à la raison, celle de la Fraternité. Et je l’annonce ici devant vous: je ne poursuivai pas ma politique brutale et destructrice; je ne risquerai plus la vie de nos militaires ni de nos concitoyens; si vous souhaitez reprendre ces actions scélérates, faites-le sans moi, je serai votre plus âpre et votre plus pacifiste opposant. Car « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde2 ».

Au cours de ma vie, je me suis uniquement consacré à accéder au pouvoir. Je n'ai cessé de combattre mes camarades, de manipuler mes opposants politiques et l'opinion publique; j'ai méprisé l'idéal d'une société libre et démocratique dans laquelle tout le monde vivrait ensemble en harmonie et avec des chances égales. Mais les commanditaires des attentats de Paris doivent savoir que leurs crimes m'ont ouvert les yeux; en faisant vaciller ma stupide résolution, ils m'ont montré le plus sûr chemin de leur disparition: celui de la Paix et de l'Egalité et de la Fraternité. "

« C'est désormais un idéal pour lequel j'espère vivre et que j'espère accomplir. Mais si nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir3 » pour, enfin, donner un sens à mon action.

Partout où nous prétendons combattre l'obscurantisme, au Mali, au Sahel, en Irak et en Syrie, nous l'avons renforcé, nous avons créé un monstre toujours plus fort et haineux.

Il ne s’agit donc plus d'"éradiquer" cette organisation pour "sauver" des populations qu'en fait nous bombardons, celles de Syrie, celles d’Irak mais je pourrais ajouter celles du Liban, de Jordanie, de Turquie, et tous les pays voisins. Notre devoir est de protéger nos enfants comme les leurs, pour éviter qu'une poignée d'entre eux, fanatisés, s'en prennent par notre faute à leurs soeurs, à leurs voisins, à leurs camarades.
Et il faut faire davantage. Aujourd’hui, il faut interrompre l'intervention militaire et apporter notre soutien à tous ceux qui luttent pour la Paix et la Fraternité. C’est dans cet esprit que je rencontrerai sans relâche tous les citoyens du monde qui oeuvrent au bien-être de leurs soeurs et frères, aujourd'hui et toujours. Avec l'aide inestimable de mon ami Salil Shetty, ressortissant indien, qui remplace avec son équipe tous mes précédents conseillers.

La France et ses nouveaux alliés parleront en notre nom à tous, Européens, Américains, Irakiens, Iraniens, Turcs, Emirati, Maliens, Yéménites, Syriens, Libanais, Lybiens... pour chercher une solution pacifique et pérenne. Alors, chaque dirigeant, désormais face à ses responsabilités et à son peuple, fraternisera ou sera chassé.

Pour mener cette action, dont je vérifierai bientôt le bienfondé par un référendum national, mais sans l'attendre, j'ai nommé Madame Susan George Premier Ministre, en remplacement de Manuel Valls, démissionnaire.

J'ai accepté la proposition de Madame La Première Ministre de nommer, en remplacement des Ministres de la Défense et des Affaires Etrangères, démissionnaires, une association militante à la tête du nouveau Ministère de la Paix et de la Fraternité entre les Peuples: l'Union Pacifiste.

J'ai accepté la proposition de Madame La Première Ministre de nommer, en remplacement des Ministres de l'Economie et de l'Ecologie, démissionnaires, Messieurs Pierre Rabhi et Paul Aries à la tête du nouveau Ministère de la Sobriété Heureuse.

Leur première action sera de solliciter votre accord pour que la France prenne la tête du Mouvement pour la Paix et la Fraternité dans le monde, à la suite de nos maîtres Mandela, Gandhi, et de tous ceux, célèbres et anonymes, qui ont su affronter leurs peurs avec le courage de l'action pacifique.

Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes, je vous propose de substituer la Paix à la violence, la Culture à l'obscurantisme, la Civilisation à la barbarie, pour le bonheur de nos enfants, tous nos enfants.
Enfin, puisque la menace de la Paix pèsera durablement sur toutes les dictatures, que la lutte pour la Fraternité chassera tous les autoritarismes, et que ces combats mobiliseront nos moyens et notre énergie, libérant l'économie et la planète du joug imposé par le monde de la finance, j’ai également proposé au nouveau gouvernement de réviser le projet budgétaire que nos parlementaires sauront, sous votre pression citoyenne, réorienter sans faiblir.

De nouveaux dispositifs remplaceront toutes les mesures sécuritaires et anti-sociales qui ont été adoptées depuis 30 ans, pour s'approcher rapidement du programme du Conseil National de la Résistance actualisé.
Alors, des centaines de milliers de nouveaux emplois, utiles, émancipateurs, épanouissants, correctement rémunérés, permettront d'accueillir à leur tour, et dans les meilleures conditions, tous nos soeurs et frères chassés par la misère ou par l'oppression. Cette énergie considérable montrera aux yeux de l'Europe d'abord, du monde ensuite, qu'une alternative pacifique aux gouvernements de la finance apporte le bonheur à tous, sans discrimination.

Quant à nos armées qui prendront d'abord un repos bien mérité, nous les formerons aux stratégies pacifistes, à l'assistance aux plus fragiles, à la persuasion souriante.

Je souhaite également que l’on tire mieux parti de l'imagination et de l'initiative citoyennes. Nous explorerons et mènerons les formes innovantes de la démocratie pour en dessiner l'avenir.

Vous deviendrez alors un peuple libre, uni et fraternel. C’est notre bien le plus précieux et le plus fragile, nous devons éviter surenchères et dérives, c’est aussi notre devoir de républicain. C’est en renonçant aux combats, que nos dirigeants nous ont imposés, que la République s'est s’éloignée.

Vous deviendrez alors un peuple libre, uni et fraternel. C’est notre bien le plus précieux et le plus fragile, nous devons éviter surenchères et dérives, c’est aussi notre devoir de républicain. C’est en renonçant aux combats, que nos dirigeants nous imposent, que la République prend son sens et s'honore.

La République, nous voulons l’investir de toute la Fraternité qu’appelle la mémoire de nos camarades assassinés.

Ainsi, chacun de nous, petit colibri cher à mon ami Pierre Rahbi, éteindra le feux de la haine et découvrira, quels que soient nos sensibilités, nos opinions, nos couleurs, nos cultures, nos sexes, nos âges et nos autres différences, le bonheur d'échanger, d'aider, de partager et de fraterniser.

Vive la Liberté, vive l'Egalité, vive la Fraternité, vive l'Humanité.

F. H.,
Militant pour la Paix et le Bonheur des Peuples.

1Hugo, Contempl., t. 2, 1856, p. 153
2Bertolt Brecht
3plaidoirie de Nelson Mandela au procès de Rivonia, le 20 avril 1964.

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